Programme
A partir de 17 h plusieurs ateliers vous seront proposés autour de l’origami ( confection de petites grues), du crochet, du Sashiko (broderie japonaise) et du dessin (réalisation de Tanzaku )
Nous aurons des dégustations de produits typiquement japonais pour l’évènement comme les mochis et les nouilles SOMEN ce sera ainsi l’occasion de connaitre les coutumes japonaises!
Tanabata ou la fête des étoiles est célébrée le 7 juillet au Japon, et parfois en août dans le nord du pays. Ce jour est l’occasion de formuler des souhaits pour l’avenir.
Synthèse de différentes origines, ce festival est dédié à l’amour des deux étoiles séparées par la Voie Lactée, tels des Roméo et Juliette orientaux, et permet la création de décors féériques.
La fête des étoiles Tanabata est un incontournable si l’on est de passage début juillet au Japon.
La fête des étoiles est connue aujourd’hui pour son illustration de la légende du bouvier et de la tisserande, très répandue en Asie et connue au Japon sous le nom de Tanabata-tsume (棚機つ女, “la tisserande”).
Elle est généralement racontée ainsi : Orihime (l’étoile Véga) la tisserande, fille du seigneur du ciel, et Hikoboshi (l’étoile Altaïr), simple mortel gardien de troupeau, tombèrent amoureux. Les raisons de la séparation du couple divergent selon les versions :
- soit les amants étaient tellement épris l’un de l’autre qu’ils en négligèrent leur travail ;
- soit le père d’Orihime n’accepta pas cette union.
Quoi qu’il en soit, il fut décidé que le couple serait séparé par la Voie Lactée afin que tout rentre dans l’ordre.
Cependant, la tristesse des amants fut telle qu’elle émut les divinités qui leur accordèrent de se retrouver une fois par an, la septième nuit du septième mois. Chaque année, la Voie Lactée est donc rendue franchissable grâce à un pont provisoire construit par des pies. Toutefois, s’il pleut ce soir-là, les oiseaux ne pourront accomplir leur ouvrage et les amoureux devront attendre l’année suivante pour se revoir.
Que signifie Tanabata ?
Aujourd’hui, on écrit Tanabata avec le caractère du chiffre 7 七 et celui de “soir” 夕, qui reflètent sa date.
Dans une graphie plus ancienne, on utilisait les caractères 棚機, signifiant “métier à tisser” (tanabata) et composant le nom de la légende en japonais, Tanabata-tsume.
Un autre sens du nom Tanabata remonterait à l’époque d’Edo (1603-1868), et rappellerait l’essence du métier des deux protagonistes de la légende :
- Tana pour tanatsu-mono (種物, “qui possède les graines”), pour le bouvier, représentant de l’agriculture ;
- et -bata pour hatatsu-mono (機物, “qui tisse”), pour la tisserande, représentante de l’industrie.
Le mot formé par les deux premiers caractères réunis : 種機 peut être lu “Tanabata” (la graine et le métier à tisser).
Comment fête-t-on Tanabata au Japon ?
Pendant le festival, la coutume veut que l’on attache à des tiges de bambou :
- des tanzaku (短冊), des bandes de papier coloré sur lesquelles l’on a écrit un vœu. Les bambous choisis doivent avoir les branches hautes afin que le message soit transmis. D’ailleurs, il est dit que le bruit du vent dans les feuilles de bambou serait en fait les voix de vœux allant vers les divinités ;
- ainsi que des fukinagashi (吹き流し), de grandes banderoles cylindriques en papier pouvant mesurer 5 mètres, censées aider les jeunes femmes à devenir de bonnes tisserandes ;
- des grues en papier orizuru (折鶴) pour la longévité et la sécurité du foyer.
La tradition veut en principe que bambous et tanzaku soient jetés à la rivière après le 7 juillet pour que le vœu se réalise. Cependant cette pratique tend à disparaître avec le remplacement du bambou par des reproductions en plastique.
Il est aussi de coutume de manger des somen (素麺), de fines nouilles blanches dont l’apparence rappelle, selon le point de vue, les fils de la tisserande ou la Voie Lactée.